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Avec de vrais morceaux de 2.0 !

Qui se souviendra...

A la lumière des événements récents ou la France a décidé de permettre la censure de l'état (grande tradition nationale) sur ses citoyens sans aucun contrôle, sans aucun jugement, de manière arbitraire, certains réagissent. Mais nous sommes à l'époque de Facebook où tout le monde va envoyer gaiement toutes ses infos personnelles et privées à une entreprise privée largement ouverte à la "collaboration" avec les états, mais Facebook c'est quoi ? Un web totalitaire, fermé, propriétaire. Une prison.

En ce qui concerne la censure d'état, l'avenir nous montrera quelle sera son efficacité (je vous laisse calculer l'efficacité des lois DADVSI et HADOPI sur la baisse du piratage et en déduire quelle sera l'efficacité de LOPPSI 2...), mais en ce qui concerne Facebook je peux me permettre de mettre cette énorme entreprise (mais ce n'est pas la seule, il y a Google aussi en bonne position des grosses boîtes qui se foutent de votre gueule) en parallèle avec d'autres. On pourrait citer AOL ou Compuserve, autres grands portails captifs (et accessoirement FAI), dont Facebook n'est qu'une énième égérie recouverte de hype 2.0 (et oui ces services étaient tout aussi sociaux que facebook : liste d'amis, chat, profils, etc.). Mais je vais vous parler un peu de mon premier FAI, un français, Infonie.

A une époque ou les modems étaient vendus bridés, on ne pouvait les utiliser qu'avec le FAI qui le vendait (le modem était bloqué sur un seul numéro à composer), et au bout de quelques mois d'abonnement, on pouvait obtenir un code de débridage, permettant d'utiliser un autre FAI avec le modem si chèrement acheté. Ça vous rappelle quelque chose ? Oui c'est exactement le même modèle dans la téléphonie mobile. Hey on ne change pas les bonnes recettes d'entubage hein ! Donc Infonie, que je payait à l'époque de l'ordre de 15 euros (mais c'était en france) pour 3 heures de surf par mois, communications téléphoniques comprises. Oui c'était un forfait limité dans le temps (oui même chose dans le mobile je sais). Pas longtemps après sont apparus les premiers FAI gratuits : on ne payait que la communication téléphonique à France Télécom (fort cher). Donc à cette époque, Infonie c'était toujours une interface propriétaire sous Windows (c'était très beau pour l'époque sûrement), comprenant un portail d'information / actu, un espace communautaire (chats, groupes de discussion...), la gestion des emails, la météo, les programmes télé, télécharger des logiciels, jouer à des jeux, et même surfer sur le web via le navigateur proprio bref un vrai portail captif.

Inutile de dire que pour accéder au vrai Internet sans le portail et via un autre OS c'était pas des plus simple. Mais bref. Pour Infonie, création d'Infogrames (une autre "réussite" française, criblée de dettes et devenue Atari par la suite), le web c'était pas vraiment quelque chose d'intéressant. Facebook a exactement le même point de vue, mais en plus requin. Pour eux le web n'est qu'un moyen de ramener plus d'infos commercialisables sur les internautes, et encore plus d'internautes sur son portail captif. D'ailleurs Infonie ne s'y est pas trompé (ah ah), en 1996 son directeur général déclarait à propos d'Internet que « le grand public ne s'y intéressera pas ».

Après avoir plus ou moins vivoté avec les années, Infonie, qui avait lui-même racheté quelques entreprises dans le passé (notamment le moteur de recherche Lokace) fut racheté par Skynet, qui fut racheté par Belgacom, qui céda Infonie à l'ogre de l'époque Tiscali (qui dévora Infonie mais également le service de forum Respublica, l'hébergeur Chez.com, les FAI LibertySurf, Freesbee et World Online), lui-même revendu quelques années plus tard à Télécom Italia, ensuite revendue à Iliad (Free) et démantelée par ce dernier. Autant dire que 15 ans après la création d'Infonie et ces multiples passations d'un truc dont plus personne ne veut après l'explosion de la bulle internet, il ne reste plus grand chose d'Infonie sur le web hormis quelques pages éparses et les pages perso encore survivantes de sa filiale belge toujours propriété de Belgacom. Pourtant Infonie était un poids lourd pour l'époque.

Et alors, dans 10 ans, que restera-t-il de facebook ? Quelques captures d'écran dans un musée virtuel ? Des articles de presse annonçant des acquisitions, pertes et prévisions se comptant en millions ? Quelques forums nostalgiques ? Aura-t-on encore perdu notre temps à remplir une coquille vide avec notre vie, nos souvenirs, nos échanges, nos rencontres pour les voir disparaître au prochain rachat ? Qui se souviendra de Facebook ?

La musique est-elle libre, vraiment libre ? (étude du catalogue Jamendo)

Jamendo propose l'écoute et le téléchargement de nombre d'albums de "musique libre" (cf. la page d'accueil qui promet "le meilleur de la musique libre"), mais en réalité qu'en est-il ?

Nous nous basons ici sur un catalogue de 37.560 albums issus du site Jamendo. Sur ces albums nous avons récupéré les données afférentes à la licence choisie ainsi qu'à la popularité et à l'appréciation des albums.

Premier constat : près de trois quart (76%) des albums sont sous une licence contenant une clause "pas d'usage commercial" (NC) ou "pas de travaux dérivés" (ND), et donc non libres au sens de la définition donnée par wikipédia : « On désigne habituellement comme musique libre, à l'instar d'un logiciel libre, une musique qui peut être librement copiée, distribuée et modifiée ». En détaillant on s'aperçoit que c'est la clause NC qui est la plus populaire, 73,8% des albums l'adoptant, alors que seulement 22,8% des albums adoptent la clause ND.

En pratique, pour un usage non commercial, il est possible de reprendre, remixer, ré-arranger, ou utiliser 77% du catalogue de Jamendo, mais pour un cadre commercial, cela ne représente plus que 23,6% du catalogue étudié.

Parmi les albums n'adoptant pas la clause ND il est très clair que les artistes sont attachés à la viralité des oeuvres dérivées de leur propre travail, en effet, seulement 7,5% des albums ne demandent pas le partage à l'identique (utilisant la même licence, SA).

Qualité, quantité, célébrité

Et maintenant voyons un peu ce que cela donne au niveau du succès autant critique que numéraire des albums en fonction de leur licence.

Ce qu'on peut rapidement constater, c'est que plus la licence est permissive, plus l'album sera populaire et apprécié. Ainsi les licences à clause ND rapportent en moyenne 432 téléchargements, 4.371 écoutes et un nombre de critiques de 5,11, et ce pour chaque album. Les licences à clause NC rapportent en moyenne 738 téléchargements, 8.007 écoutes de morceaux et 7,11 critiques. Mais le bond est encore plus spectaculaire pour les licences restantes, qui ne concentrent pourtant on l'a vu, que moins d'un quart du catalogue.

En effet un album en licence By-Sa, By ou Art Libre aura en moyenne 8,08 critiques, 11.597 écoutes et 992 téléchargements. C'est plus du double qu'un album en licence ND ! Et le sommet est atteint avec la licence Art Libre, qui est en général vue comme une licence simple, claire et la plus proche de l'esprit du logiciel libre. Car on arrive ici à 16,61 critiques, 25.460 écoutes et 2.112 téléchargements par album, et ce malgré seulement 162 albums sous cette licence disponibles dans le catalogue.

Un album sous LAL apporte cinq fois plus d'écoutes et de téléchargements qu'un album dont on peux pas créer d'oeuvre dérivée, et deux à trois fois plus qu'un album qui ne peut être réutilisé dans des conditions commerciales.

Moralité : les clauses restrictives des licences Creative Commons ne protègent que d'une seule chose, c'est d'avoir un public plus large.

Pôle Emploi FAIL (premier épisode)

Comme vous le savez peut-être, je ne travaille plus à Skyrock.com, mon contrat a été rompu, comme plusieurs autres de mes collègues et néanmoins très compétent-e-s ami-e-s. Je n'ai jamais été inscrit au chômage. En effet quand j'étais sans emploi précédemment je n'avais pas assez cotisé (c'est ça de commencer sa carrière par des stages...) pour prétendre à quoi que ce soit, donc l'intérêt était nul. Aujourd'hui je me suis dis que j'allais pouvoir prétendre toucher les indemnités auxquelles j'ai droit après plus de quatre an de salariat, et pourquoi pas trouver un travail plus près de chez moi, en effet je ne réside pas à Paris mais à Dijon. Je me suis donc inscrit à Pôle Emploi au lendemain de mon dernier jour de travail. J'ai rempli le dossier d'inscription, en m'indiquant que je recevrais une lettre sous 72 heures (ouvrables) m'indiquant un lieu et une date de rendez-vous pour terminer l'inscription.

Au final j'ai reçu la lettre une semaine plus tard, me donnant un rendez vous pour fin juillet, soit déjà 20 jours après la fin de mon contrat. Une occasion de me rendre compte que sur le site de Pôle Emploi, cocher la case "J'accepte que mon adresse e-mail soit utilisée pour des échanges avec Pôle emploi", signifie en réalité que je ne recevrais jamais de courrier de pôle emploi et que je recevrais tout par e-mail exclusivement. Comme je l'avais interprété c'était plutôt que Pôle Emploi m'enverrait des choses triviales par e-mail mais que les courriers importants me seraient toujours adressés par voie postale. Hors ce n'est pas le cas, attention donc à leur interprétation plutôt nébuleuse de leur propre vocabulaire.

Je me suis donc rendu à cet entretien, que naïvement je pensais être individuel. Mais en réalité c'est un entretien d'abord collectif : tout le monde (une quinzaine de personnes dans mon cas) dans une salle de réunion, à charge à chacun de remplir son dossier. Bien penser à signaler que vous avez déjà rempli le dossier en ligne (ne pas oublier de l'imprimer et de l'amener, ils ne le font pas pour vous, il faudrait remplir un nouveau dossier), car ils ne vous le demanderont pas. Heureusement l'entretien final est individuel. Au cours de cet entretien vous élaborez votre dossier de projet d'emploi. On vous demande vos compétences, la région géographique où vous recherchez un emploi, un salaire, etc.

Et c'est là que se produit le premier FAIL de Pôle Emploi pour mon cas. La conseillère, visiblement perturbée par mon CV indiquant la liste de mes compétences techniques, sembla refuser d'inscrire dans ma fiche ces compétences-ci. Elle me déclara ainsi que tous ces sigles (par exemple : PHP5, ECMAscript, SVG, CSS3, etc.) étaient trop complexes et donc qu'elle préférait inscrire à la place "diverses compétences informatiques". Alors là je propose à ce moment-là de faire la même chose pour tous les métiers, par exemple vous êtes plaquiste ? Non, vous avez diverses compétences en bâtiment. Avec ce genre de logique on n'est pas prêt de trouver un nouveau poste. Au final après une remarque de ma part je pense qu'elle a dû corriger et inscrire plus de détails, mais je ne suis pas sûr de ça, n'ayant pas pu revoir ce qui était inscrit dans cette fiche, qui n'est d'ailleurs pas accessible sur le site Pôle Emploi (à quoi sert-elle donc ?). Enfin, information désagréable, mon métier n'existe pas vraiment pour eux, ils simplifient via des fiches de métier ROME, et donc pour eux développeur web est le métier ROME M1805 "Études et développement informatique" qui regroupe tout autant les chefs de projet, les analystes, les développeurs d'application desktop ou les responsables réseau. Du coup sur la poignée d'offres disponibles dans ma région correspondant à mon métier ROME, aucune n'est une offre pour du web. Je vais donc régulièrement recevoir des offres d'emploi qui n'ont aucun intérêt pour moi.

Après ce rendez-vous j'ai dû attendre deux semaines de plus (donc 5 semaines depuis la fin de mon contrat) pour avoir enfin un courrier (par e-mail) indiquant que j'étais accepté au titre de l'ARE (allocation de retour à l'emploi, l'indemnité chômage en termes plus simples). Et là surprise, le calcul me semble complètement faux, de plus de 30% inférieur à ce que j'avais pu calculer sur le site pole-emploi.fr. Sans compter un différé d'indemnisation totalement aberrant dû à priori à une mauvaise interprétation du règlement de l'assurance chômage (Unedic), qui retarderait mon indemnisation à mi-octobre au lieu de fin août selon le site pole-emploi. Donc second FAIL, et de taille, puisque s'ils ne corrigent pas je devrais vivre sans revenus deux mois de plus et que mon indemnisation ensuite serait presque insuffisante pour subvenir à mes dépenses courantes.

Mais je vous en reparlerais plus en détails dans les jours et semaines qui viennent, je travaille suite à cela à un programme de calcul de l'indemnité chômage dûe par Pôle emploi qui soit entièrement fiable. Ce qui n'est pas de la tarte croyez moi vu comme le règlement général est rédigé de manière relativement obscure voir incompréhensible sur certains articles, mais je soupçonne que la formulation étrange soit réalisée expressément pour décourager de comprendre le mécanisme. Et visiblement je ne suis pas le seul que ça rebute, car la simulation du site pole-emploi.fr fait l'impasse sur de nombreux points. J'ai évidemment d'ores et déjà adressé à Pole Emploi un courrier en recommandé indiquant que le calcul semble faux et dévalue complètement mes revenus. Je vous tiendrais au courant, en espérant qu'ils entendent raison assez rapidement, car nous sommes déjà à 5 semaines de la fin de mon contrat uniquement pour savoir quand j'aurais droit à l'ARE. Et l'indemnisation aurait dû commencer dans deux semaines selon la simulation du site pole-emploi.fr...

Enfin, aujourd'hui je reçoit à nouveau un courrier, c'est à dire comme d'habitude, un e-mail indiquant qu'il faut se connecter au site web pour télécharger un document reçu, c'est à dire un PDF, ça aurait été trop simple d'envoyer le PDF par e-mail... Ce courrier me semble assez illustrateur de l'état d'esprit de ce service au numéro surtaxé qui frôle l'amateurisme :

Donc cinq semaines après la rupture de mon contrat, j'ai enfin le droit de savoir le nom de la personne qui va s'occuper de moi. Mais le problème, comme vous pouvez le constater c'est que ce "conseiller personnel", mon "interlocuteur privilégié" qui doit m'aider dans mon "projet personnalisé", on ne me donne ni son numéro de téléphone, ni son adresse e-mail ni aucun moyen de le contacter. Il pourrait tout aussi bien ne pas exister, vu que je n'ai aucun moyen de même pouvoir demander un rendez-vous avec lui. Pôle Emploi vient de créer le conseiller personnel qui n'existe pas. Troisième FAIL.

Heureusement, le courrier indique un moyen d'avoir des réponses à mes questions (et elles sont nombreuses et techniques, suite à mon projet de calculer moi-même l'indemnité à laquelle je peux prétendre) :

Oui d'accord, je vais donc sur le site, je me connecte dans mon espace personnel et là faudra me dire où est-ce que Pôle Emploi me réponds :

Et oui il est impossible de contacter Pôle Emploi sur leur site. L'espace personnel "candidat" a bien une section "courriers électroniques", mais elle ne permet que de recevoir des messages, pas d'en envoyer. Le lien contact ne donne que l'adresse postale des Pôles Emplois locaux ou renvoie vers le 3949, numéro surtaxé où il est difficile d'obtenir un interlocuteur humain dans les multiples choix obscurs du menu audio... Tout cela donne une désagréable impression que tout est fait pour empêcher le candidat de rentrer en contact avec Pôle Emploi.

Pourtant, la convention tripartite Etat-Unedic-Pole Emploi du 2 avril 2009 spécifie bien dans son article 1.2 que "le demandeur d'emploi est informé dans les quinze jours suivant l'entretien d'élaboration du PPAE de la désignation de son conseiller personnel et des coordonnées permettant de le contacter". Pole Emploi ne respecte donc même pas sa propre convention.

A bientôt pour la suite de la saga chez Pôle Emploi avec, je l'espère, moins de FAIL que jusque là.

Mise à jour 16 août 2010 : Une petite boîte "Pôle emploi vous répond" est apparue aujourd'hui (finalement...) dans mon espace personnel, avec un lien unique "Accéder à votre foire aux questions" qui ne mène donc qu'à une FAQ, qui précise que je peux contacter mon conseiller au 3949 (non ce n'est pas possible), en me rendant à pôle emploi (lol), ou en utilisant le formulaire de contact de la FAQ. Sauf que le formulaire ne me propose que de remplir une réclamation sans me laisser le choix d'un autre thème... C'est pas gagné encore.

Un an avec Simyo

Pour faire court : je vais me casser, je viens de demander mon RIO, j'attends d'épuiser mon crédit en cours.

Il y a un an je quittais Orange et un forfait bloqué 1h + 1h soir et week-end à 20 euros / mois, où j'étais depuis déjà cinq ans. Au bout de ces cinq ans, ils ne me proposaient aucune offre plus intéressante, rien que des trucs plus chers, avec moins de temps, et un nouvel engagement de 2 ans... Autant dire ils me prenaient pour un con. Mon forfait était bloqué et rechargeable (pratique en cas de surconsommation) avec report des minutes. Le problème c'est que le report des minutes chez Orange c'est un peu du vol. Par exemple si en avril je consommais 10 euros, et qu'en mai je consommais 5 euros, en juin j'aurais au début du mois le forfait de 20 euros du mois et le report du mois précédent : 15 euros. Alors que j'aurais dû avoir 20+20+20-5-10=45. Et oui le report n'est que d'un mois sur l'autre, si on consomme peu (mon cas), on perds de l'argent. Je vous laisse imaginer qu'avec les années ça commençait à faire beaucoup d'argent qui atterrissait dans les poches d'Orange sans même l'avoir utilisé...

J'ai donc décidé de passer en avril 2009 chez Simyo qui semblait être une offre intéressante : pas d'engagement, la minute était à 19 centimes (contre 33 centimes avec mon ancien forfait Orange), crédit valable 3 mois (donc dépense minimale de ~15 euros tous les 3 mois), rechargement automatique quand le compte est bas.

Ma consommation sur un an, de juin 2009 à juin 2010 chez Simyo a bien montré que l'offre d'Orange me coûtait les yeux de la tête puisque je suis passé d'une consommation mensuelle moyenne de 24 euros à 13 euros. Sur un an ça fait tout de même près de 120 euros d'économies. Je suis donc un "petit" consommateur, car je dois consommer dans les 8 euros d'appels et le reste en SMS. Certains mois je consomme moins de 5 euros en tout.

Cependant Simyo ne sont quand même pas très compétents. Leur site a toujours été pété avec Opera, ils l'ont récemment refait et tout ce que ça apporte c'est qu'ils ont perdu toute trace des consommations plus anciennes que 6 mois... Les gros inconvénients sont les tarifs roaming qui sont toujours chers (mais bon c'est cher un peu partout, pour l'international j'ai pris une carte GO-SIM qui est très pratique et à des tarifs très bas partout dans le monde), un site à la masse, une infrastructure peu fiable (parfois le répondeur réponds que le numéro n'existe pas...), l'impossibilité d'envoyer des SMS depuis l'étranger (ça c'est quand même fort), et le réseau Bouygues qui est généralement de la merde en barre. Concernant la recharge auto elle survient parfois quand on ne s'y attends pas, l'alerte de seuil de consommation ne fonctionnant que rarement. Au début ça marchait pas trop mal mais depuis quelques temps je ne la reçoit plus, je reçoit juste le mail m'indiquant que la recharge a été faite.

Pour tous ces inconvénients, et particulièrement le réseau Bouygues ainsi que les SMS de l'étranger, je vais partir, probablement pour aller voir chez Zéro Forfait qui a des tarifs plus bas sur le roaming, pas de recharge automatique (post-paid, on paye ce qu'on a consommé à la fin du mois, je trouve le concept très bien, c'est dommage c'est peu répandu en France), des "packs" à prix imbattable si on veut consommer beaucoup (sans engagement), par exemple une option temps 4 heures pour 19,90 euros (soit 8 cents la minute) ou une option 3000 SMS pour 9,90 euros (0,3 cents le SMS).

Le Bien Public, toujours aussi sérieux.

Relevé dans le Bien Public du vendredi 14 mai 2010, en page 3, à propos de la marée noire et son coût pour BP : « (...) la marée lui avait coûté 450 millions de dollars, soit 530 millions d'euros ».

Même pas capable de faire une conversion correcte... N'importe quel site vous donnera la conversion correcte, qui à ce jour est de 366 millions d'euros. Je soupçonne le journal d'avoir multiplié le nombre en dollars par le taux de l'euro au lieu de diviser...

Une erreur qui pourtant saute aux yeux et n'aurait jamais dû être publiée.

Le Bien Public se moque-t-il du droit d'auteur ? (màj)

Dans son édition du vendredi 8 janvier 2010, Le Bien Public, quotidien bourguignon, montre en page 4 à l'occasion d'un article sur le don de sang de cordon ombilical une photo de femme enceinte. En dessous de cette photo, cette seule mention : "Photo Flickr".

Ah, trouvée sur Flickr, d'accord, mais par qui ? Si elle est publiée sous licence Creative Commons elle contient peut-être quand même une clause "Attribution" qui oblige à citer l'auteur, ou alors une clause "NonCommercial" qui interdit les usages commerciaux ? Bon et bien après 5 minutes de recherches sur flickr je retrouve la photo de davhor sous licence CC By-ND. Pour le pas de modification c'est bon par contre pour la citation... C'est pas ça, la licence n'est pas respectée et l'image ne devrait donc pas figurer dans le journal. Le Bien Public confondrait-il Flickr avec une base d'images libres de droit ?

Mise à jour (14 janvier 2010) : davhor, suite à mon commentaire sur sa photo a contacté le journal pour demander un dédommagement, et me tiendra au courant.

The Wicker Man

The Wicker Man

On se fait balader pendant 1h30 sur le mode du "mais quel est donc ce méga mystère qui rends cage au bord de la crise de nerf ?". Sauf qu'il s'en sort pas.

Et bien en fait on est soulagé quand il meurt à la fin sans aucune logique dans un espèce de final twist pourri. On regarde le temps qu'il reste dans le film. 7 minutes. Ah ben ça doit être vraiment la fin alors, le héros va pas sortir des flammes comme par magie.

Cage est au bord de l'hystérie à chaque scène, il joue n'importe comment, et la mise en scène totalement débile en de nombreux moments. Les acteurs sont tous ridicules (mention spéciale pour la petite amie de Cage qui fait vraiment débile), le scénario n'a aucun sens. Quand le flic (Cage) découvre l'avion abandonné avec la radio cassée, ça ne semble pas l'alerter plus que ça, il essaye pas de se casser de cette île.

Mention spéciale au coup de pied kung-fu au milieu de la taverne. Mais même en essayant d'en rire c'est difficile. C'est lent, c'est inintéressant, c'est mal joué, mal dirigé, mal filmé, mal écrit. C'est mauvais dans son ensemble. Même un téléfilm érotique de RTL9 a plus d'intérêt. C'est dire. Mais qu'est-ce que Nicolas Cage et Angelo Badalamenti (à la BO) sont venus foutre dans ce merdier ? Ils doivent être aveugles, comme le réa, et ne pas avoir lu le scénar quand ils ont signé...

Une catastrophe.

GI Joe is the best movie ever ever

Note : 4 étoiles.

Je ne met pas 4 étoiles pour la qualité du scénario, la débauche d'explosions ou le charisme du héros, mais pour le second degré. GI Joe est le meilleur film comique de cette année.

Tout y est : le black de service qui fait des blagues pourries, le héros torturé (à moto) qui joue encore plus mal que Ben Affleck (fallait le faire), sa copine démoniaque qui redevient gentille on sait pas pourquoi, des ninjas qui s'affrontent, des gens puissants et tarés, des bases militaires super secrètes, des combats de sous-marins qui vont plus vite que des avions (normal), des courses-poursuites à moto, des armures bioniques, des voitures qui se transforment (transformers !), de la technologie qu'on sait pas ce qu'elle fout là (il faut toujours un accélérateur de particules pour activer les nanorobots dans une ogive), des personnes qui servent à rien, le copain du héros qui se prends une bagnole qui roule à fond alors qu'ils sont sur un parking, et l'avion Mach 6 qui permet de détruire les missiles (qui ne vont qu'à Mach 5) est évidemment caché dans le repère des méchants, comme ça les héros peuvent l'utiliser... Ah et ils détruisent même la tour eiffel.

Et ça se termine avec Dark Vador ! Si c'est pas génial ça. En fait il y a tellement de moments de fou rire dans ce film que je peux pas tous les raconter. Mais pour le jeu des acteurs, pour la réalisation (aucune scène ne comporte ni explosion, ni combat de ouf, il n'y a que 3 secondes de silence dans tout le film), pour la musique, pour les références omniprésentes à Star Wars (Duke Skywalker, les ninjas, dark vador, etc.), pour la destruction de la tour eiffel, pour les flashbacks qui sortent de nulle part, et pour tout le reste, il faut voir ce film.

Moi et les banques : La Banque Postale

Ce billet commence une petite série sur mes aventures avec les banques. Déjà que j'aime pas le principe des banques, mais si en plus elles font même pas leur boulot...

Ma première banque fut la Poste, tout bêtement comme pas mal de gamins. A 16 ans je me suis donc retrouvé avec une carte bleue Electron et un CCP à la Poste pour gérer le peu de sous que j'avais, cela avec un livret jeune. Quelques années plus tard, la Poste est devenue la Banque Postale, le CCP s'appelle Bagoo, et le livret Jeune est devenu un livret A. La Poste est donc devenue une vraie banque. Enfin sauf qu'elle n'a pas de guichet. Gênant. Surtout quand leur site web permet de... consulter ses comptes. Et c'est tout. On peut faire des virements entre ses propres comptes (wouhou) et pour faire un virement vers un autre compte il faut donner les coordonnées du compte... par courrier. Tout va bien, encore une bande de neuneus qui n'a pas compris que quand on veux faire un truc sur le net c'est que justement on veux pas le faire par courrier.

Donc voilà la Poste est incompétente pour le net, mais bon ça aurait pu s'arrêter là. Et bien non. Car non seulement de voir leurs tarifs augmenter et de taxer des opérations courantes et simples (1 euros pour chaque virement automatique, c'est du vol), ils ne savent pas faire le boulot d'une banque. Il y a quelques années j'ai reçu un virement Western Union. Misère, 4 heures au bureau de poste pour avoir mon argent. Plus tard, quand je suis parti en Belgique, j'ai dû faire un virement européen pour la caution de mon appartement. Alors que je dois emménager 7 jours plus tard, après avoir passé une demie heure à remplir des paperasses au bureau de poste, la dame m'indique que ben non les virements au dessus de 800 euros il faut aller les faire dans le bureau de poste où on a ouvert son compte. Misère, c'est vers chez mes parents, et je prends le train dans quelques heures, j'ai pas le temps. OK pas de panique je fait appel à mon père pour qu'il fasse le virement à ma place, je lui fait un chèque en échange. J'aurais quand même perdu pas mal de temps et une sacré angoisse en arrivant avec le camion de déménagement en Belgique : si mon proprio n'as pas reçu le virement je suis bon pour repartir. Heureusement le virement fut rapide. Mais bon quand même. Misère.

En un an de vie en Belgique j'ai pu tenter une bonne dizaine de fois de faire un virement vers mon compte belge ou pour payer des factures. Une seule tentative a été effectuée correctement. La première tentative, je viens de la raconter. La seconde, je retourne au bureau de poste et "On ne fait pas les virements internationaux à la banque postale". Dammit ! C'est surprise sur prise ou quoi ? Une banque qui ne fait pas de virements ? Et la Poste elle fait plus de distribution de courrier non plus ? Rien à faire, je devrais retenter autrement. J'appelle par téléphone la banque postale qui m'indique que c'est plus simple de passer par un courrier pour donner l'ordre de virement. Soit. 3 refus de virements après, car ma signature a trop évoluée dans le temps (bizarrement pour faire des chèques de 1500 euros ça posait pas de souci, mais pour un virement de 90 euros ça en pose...), ça marche finalement. Mais quand je dois virer mes économies sur mon compte en Belgique, je me dis que pour 6000 euros il vaux mieux aller au guichet et avoir une preuve écrite de l'opération. Je vais donc au bon bureau de poste, celui où j'ai ouvert mon compte un paquet d'années plus tôt, la personne semble très au courant, je remplis les papiers, et au moment de payer les frais ils me semblent plutôt élevés... Et je me rends compte que la dame au guichet vient de faire mandat international au lieu d'un virement européen, surcoût de l'opération 13 euros, que je dois payer moi-même évidemment car "c'est déjà parti je peux pas annuler". Ben voyons.

Au moment de partir en Australie, je me renseigne : est-ce que ma carte Electron va fonctionner là-bas ? Réponse catégorique par email de la banque postale : non, c'est très peu probable. Damn. Je google un peu et 10 minutes plus tard je m'aperçoit que ça va plutôt bien marcher en fait. Deux jours plus tard, une "conseillère" de la banque postale me propose une carte internationale qui "me convient mieux", une Mastercard machin truc. Combien ça coûte ? Ah oui mais non. Ah oui mais Electron ça marchera pas en Australie ? Ben voyons. Le logo Electron était visible un peu partout là bas en réalité et je n'ai eu aucun souci à utiliser ma carte, sauf chez les commerçants qui n'ont pas l'habitude d'utiliser la puce mais juste la bande magnétique + une signature sur la facturette (iiirk).

Je vais m'arrêter là car mes aventures avec cette "banque" sont nombreuses. Mais j'espère pouvoir bientôt enfin la quitter et m'en passer.

Donc je résume : service client déplorable, pas de guichets dédiés, incompétence des guichetiers, tarifs pas vraiment avantageux, site web anorexique qui marche mais fait rien, évolution des services en ligne inexistante, paperasserie omniprésente.

Mano -collector- Solo

La licence common c'est vraiment un truc que je pige pas, si moi je veux foutre mes titres sur le net, je les met, j'ai pas besoin qu'on me licence pour ça. Et de dire aux gens c'est sous licence ca change quoi? Que dalle, tu touches rien, tu bosses pour la gloire. Ok on fait ça a 20 ans mais moi j'en ai 46 et 20 ans de carriere. Expliqez moi comment je bouffe, nourris la gosse de ma meuf, paye mon electricité et autre? Avec la licence Mescouilles là?

Mano Solo s'est inscrit sur les forums Dogmazic. Et c'est toujours collector. Si si, c'est le même qui disait y'a 3 ans le piratage c'est mal, faut pas croire les majors elles ont plus de sous mais moi je pirate les films parce que ça c'est pas grave, les studios ils ont des sous (cherchez l'hypocrisie). Dommage, le post en question (sur le forum de son site) a été censuré entre temps.

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