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La preuve en image:

Je vous parle d'un temps que les plus jeunes d'entre vous n'ont pas connu ^^ Un peu plus sérieusement c'est assez rigolo de constater l'opportunisme des boîtes. Aujourd'hui la radio est la même qu'hier: ils passent tous les mêmes trucs, bassinés par les maisons de disques. A l'ouest rien de nouveau. Sur cette compile on peut retrouver des artistes aussi inoubliables que Mellowman (les débuts du hip hop commercial avec des paroles dont le sens m'échappe, équivalent à l'époque de trucs comme Matt Pokara), East 17 (un boysband dont personne ne se souvient), Menelik (toujours aussi vide de sens). Et ceci accompagné de valeurs sûres: Céline Dion (Pour que tu m'aimes encore mais je l'ai jamais aimée), Axelle Red (Le monde tourne mal mais pas pour elle vu qu'elle gagne toujours de la thune avec sa variétoche), Oasis (quand ils n'étaient pas encore morts) ou Kod (mais si vous vous souvenez la chanson Chacun sa route, chacun son chemin, passe le message à ton voisin, inoubliable BO d'Un Indien dans la ville[1]).

On est un peu loin des aspirations rebelles du Skyrock d'aujourd'hui "Premier sur le rap", mais déjà à l'époques ils étaient premiers, parce que leurs jingles clamaient haut et fort "Premier sur la dance"... Souvenirs souvenirs d'une époque bénie ou le Dance Machine remplissait Bercy avec des stars comme La Bouche, Corona ou encore Gala. Ah la la il est loin le bon vieux temps des Shimmy Shake et autres Rythm of the night... Enfin d'un point de vue qualitatif, les radios passent toujours la même chose: de la merde en boîte.

[1] Il devrait y avoir des quotas de passage des films pourris à la télé, parce que celui là on se le mange toujours...