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Avec de vrais morceaux de 2.0 !

Protection acoustique

Là où on parle du son trop fort dans les concerts, des bouchons d'oreille, des acouphènes, de l'hyperacousie, etc.

Un film qui parle d'un DJ qui devient sourd : It's All Gone Pete Tong (en VF : Frankie Wilde).

Mon expérience : http://www.daforumanau.net/sutra11912.html#11912

Pour une utilisation occasionnelle, pour bien dormir, etc. :
Bouchons Moldex Spark Plugs 35db (2 euros les 10)

Bouchons réutilisables haute fidélité pour les concerts :
ER20 Bouchons de Musicien Haute Fidélité - 12 euros (cordon optionnel + 2 euros)

Utilisation régulière concerts :
Bouchons Moldex Rockets Cordon 30dB - 3 euros (avec boîte et cordon)

Site de prévention : http://www.ecoute-ton-oreille.com/

La loi sur oreille-malade.com.

Discussions sur hardware.fr : acouphènes ... apres un concert ... medecins ... come on !!!

Exposition virtuelle : Dangerous decibels

E-A-R hearing conservation society

Interview de Jacques Simon (Ingé-son, Matmatah, Vieilles charrues)

« Ce n’est pas tellement technique. C'est surtout une philosophie. Moi je viens du brutal, dans le son. Je serais plutôt Motorhead, comme garçon ! J'ai fait partie des gens qui mettaient très fort sur scène pour des groupes qui m'embauchaient pour ça. J'étais assez spécialisé pour faire déplacer des retours avec des coups de grosse caisse ! Mais à un moment, les années aidant... La technique, c'est bien, mais après il y a une philosophie qui est claire. La première chose, c'est la limite désormais de 105 dB. Cette loi qui nous tient est assez logique. Plus tu vas mette fort sur scène, plus l'ingé de face va mettre fort et la diffusion ne sera pas bonne. Il y a aussi la protection auditive du musicien et du public. La logique de ce dire 'le petit môme au premier rang qui se prend des trucs..." Avec des amplis à toc, le gamin, il a entendu une guitare tout le concert, mais il a pas entendu le reste... Et puis c'est un travail d'équipe avec le sondier de façade. La guerre au volume, à un moment, ça ne peut pas durer. Avec Matmatah, on s'est fait flasher à La Cigale à 125 dB au niveau de la console de face avec uniquement les retours allumés ! Maintenant, on peut aller en Suisse travailler à 93 dB sans que ça pose problème pour personne. Cette approche in-ears permet de non seulement de protéger le public, mais aussi de donner des sources assez propres. Et du coup, on peut retourner les amplis, faire des choix différents de micros, utiliser des statiques, affiner les sources. Peut-être que c'est frustrant pour les gens qui nous accueillent parce qu'on est dans notre monde, dans notre bulle, mais le musicien n'a plus d'acouphène quand il sort de scène. Il ne prend plus de choc auditif. Et puis il y a un travail de finesse, des vrais mix en stéréo où le musicien peut entendre toutes les subtilités comme un petit coup de ride ou de crash. C'est aussi forcément mieux pour le public... L'ingé de face ouvre tranquillement avec des bonnes sources. Il n'a plus tous les phénomènes de feedback, etc. Donc ma philosophie va vers ça. Le musicien est content : il a la source, il a le spectre, il a l'image sonore.

Aujourd'hui, le produit est bon : les casques offrent une superbe restitution. Nous on travaille comme beaucoup avec du Variphone. On utilise des casques en deux voies qui te donnent une restitution de spectre assez incroyable. Les musiciens sont "dedans". Et puis j'ai trop de souvenirs des retours à l'hôtel le soir avec des acouphènes à ne pas pouvoir dormir. Là, dès que j'ai enlevé mon casque, mes oreilles sont encore fraîches et celles des musiciens aussi. Ça change aussi le travail de technicien retours qui ne se limite plus à "mets-moi un peu de grosse claire, un peu de caisse claire, un peu de ma voix" : on ne fait jamais vraiment un mix complet dans un wedge, ou très peu et surtout pas avec une stéréo alors qu'en in-ears, on mixe vraiment. Je m'éclate avec des départs d'effets, avec tout ce qui va bien, de vraies stéréos, un vrai travail de mix, quoi. Du coup, ça enlève cette frustration qu'on peut avoir, nous techniciens retours, de ne jamais finir le mix. Désormais, les choix de micros sont faits par les techniciens retour avec des placements au millimètre. C'est une belle évolution du métier. Et puis la protection du public et de tout le monde. C'est important. »

(Source : Audiofanzine.com)

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